Ce qui nous lie, version Chablis
C’est une histoire de vigneron baroudeur qui parcourt le monde et qui revient dans son terroir natal pour y bousculer les traditions : le cinéaste Cédric Klapisch aurait pu s’inspirer de la vie Richard Rottiers pour le personnage principal de son film « Ce qui nous lie ». Il a quitté le Chablisien pour parcourir le nouveau monde. Il a découvert la Californie au tournant du millénaire, au temps où le Chardonnay au goût de tisane y était tendance. Il est parti ensuite en Nouvelle Zélande pour y dénicher des planches flottant dans les cuves de sauvignon blanc, afin de lui donner un palet vanillé. Il a poursuivi son tour du monde jusqu’en Afrique du Sud. « J’ai vu ce que c’était que des vignobles neufs. Et j’ai mesuré la chance que nous avions en France avec nos vignes anciennes, avec des cépages adaptés aux terroirs ». Avec un tel raisonnement, tout laissait supposer que Richard rentrerait à Chablis pour puiser dans la minéralité qui rend ce chardonnay si différent du californien